SCX Webmaster
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| Sujet: Test : Le Parrain Lun 17 Avr - 3:19 | |
| Test : Le Parrain Commençons tout de suite par ce qui constitue une franche réussite dans cette adaptation vidéoludique du plus célèbre des films de mafia (la mafia ? non, nous ne sommes qu'une grande famille liée par des intérêts communs…) : l'ambiance sonore. Dès le début, avec la fameuse musique du générique, on est plongé dans cet univers particulier et sombre. Les premières scènes cinématiques nous permettent de savourer des dialogues de qualité, synchronisés sur les lèvres des protagonistes comme rarement on l'a vu (en VO bien sûr, la version utilisée pour ce test). Tout au long du jeu, les voix, les quelques musiques environnantes et même les bruitages divers parviennent à nous immerger dans Little Italy et les autres quartiers traversés par le héros. Le Parrain se regarde presque autant qu'il se joue. En effet, la mise en scène des séquences cinématiques est de très bonne qualité. Exécutions, corruptions, règlements de compte, tous les poncifs du genre et quelques scènes cultes du film sont représentés de belle (et crue) manière. Ces cut-scenes montrent d'ailleurs un niveau graphique plutôt sympathique. La modélisation et l'animation des visages se situent clairement dans le haut du panier Xbox. Pour le reste, ce n'est pas trop mal, sans briller non plus de mille feux. Si on se charge principalement de la quête principale, le temps passé à regarder ces scènes de non-jeu égale presque les moments de jeu. Etonnamment, ce n'est pas forcément une mauvaise chose, les phases de gameplay souffrant de défauts un peu rédhibitoires. Vous jouez un jeune mafioso qui va chercher à gravir les échelons de la hiérarchie, quelques années après avoir vu son père se faire froidement descendre. Don Corleone, alias Marlon Brando, le prendra sous son aile pour qu'il ait une chance de se venger. Je ne vous en dis pas plus, le reste se découvre dans le jeu. Sachez encore que l'aspect physique du héros peut être choisi par le joueur, mais les possibilités de personnalisation sont restreintes. Les premières minutes de jeu vous apprendront les bases. On se bat, on tire, on extorque des commerçants… La distribution de gnons est relativement bien pensée. On maintient la gâchette gauche, on frappe avec le joystick droit, un peu comme dans Fight Night. En plus de cela, on peut attraper par le col ses adversaires, balancer ceux-ci contre des murs ou des objets, les achever de tout un tas de façons, bref, ça défoule plutôt bien. Les phases de shoot sont bien moins agréables. On cible avec la gâchette gauche aussi, on vise avec le joystick droit. On peut viser l'épaule d'un ennemi pour le désarmer, son genou pour le faire trébucher, ce qui est une bonne idée mais difficile à mettre en œuvre, la visée n'étant ni très fluide, ni très précise. Les phases de tir deviennent donc rapidement des moments de jeu que l'on passe sans enthousiasme, d'autant plus que l'IA des ennemis n'est pas très brillante. Quelques séquences typées infiltration, très simples et rares, viennent varier le gameplay, sans convaincre. Deux indicateurs vous signifient si vos ennemis d'autres clans ou la police en ont après vous. Vous cacher dans votre planque fera descendre ces deux barres. Une carte est visible en bas à droite de l'écran de jeu. Trop petite et trop peu aérienne, elle oblige fréquemment à passer par la grande carte disponible dans le menu de pause, dommage. | |
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